Malgré l’intérêt croissant porté, depuis trois décennies, à l’étude des signes graphiques – esprits, accents, marques de ponctuation, signes critiques ou diacritiques, numérotation – qui accompagnent les textes grecs et latins écrits sur papyrus, parchemin, ostracon ou tablette, les signes attestés dans les papyrus littéraires grecs de médecine n’ont pas encore fait l’objet, à de rares exceptions près, comme l’Anonyme de Londres, d’une enquête systématique. Poursuivant nos recherches sur les pratiques scribales dans les écrits médicaux grecs, c’est cette lacune que nous nous proposons de combler, en répertoriant l’ensemble des signes graphiques d’organisation du texte, ou marques de ponctuation lato sensu, présents dans les papyrus médicaux grecs des époques ptolémaïque, romaine et byzantine, en vue de mieux comprendre comment les anciens concevaient la mise par écrit d’œuvres médicales, et comment ils lisaient et utilisaient ces dernières. Ce faisant, on relève les ressemblances et les différences dans la forme et dans l’utilisation des signes suivant le support et suivant les périodes envisagées.
La ponctuation dans les papyrus grecs de médecine
Ricciardetto Antonio
2019-01-01
Abstract
Malgré l’intérêt croissant porté, depuis trois décennies, à l’étude des signes graphiques – esprits, accents, marques de ponctuation, signes critiques ou diacritiques, numérotation – qui accompagnent les textes grecs et latins écrits sur papyrus, parchemin, ostracon ou tablette, les signes attestés dans les papyrus littéraires grecs de médecine n’ont pas encore fait l’objet, à de rares exceptions près, comme l’Anonyme de Londres, d’une enquête systématique. Poursuivant nos recherches sur les pratiques scribales dans les écrits médicaux grecs, c’est cette lacune que nous nous proposons de combler, en répertoriant l’ensemble des signes graphiques d’organisation du texte, ou marques de ponctuation lato sensu, présents dans les papyrus médicaux grecs des époques ptolémaïque, romaine et byzantine, en vue de mieux comprendre comment les anciens concevaient la mise par écrit d’œuvres médicales, et comment ils lisaient et utilisaient ces dernières. Ce faisant, on relève les ressemblances et les différences dans la forme et dans l’utilisation des signes suivant le support et suivant les périodes envisagées.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.