Poursuivant nos recherches sur le texte, la mise en texte et le contexte de l’Anonyme de Londres (P.Lit.Lond. 165, Brit.Libr. inv. 137 ; Hermopolis ?, seconde moitié du Ier siècle de notre ère), qui ont abouti à la publication, à Liège, en 2014, puis à Paris, en 2016, de l’édition, accompagnée de la première traduction française, de cette pièce exceptionnelle pour notre connaissance des pratiques scribales, de la médecine et de la philosophie antiques, notamment parce que le texte autographe qu’elle contient expose et discute de nombreuses théories nosologiques, étiologiques et physiologiques, qui ont pour auteurs au moins vingt-cinq médecins et philosophes, dont peu sont postérieurs au IVe siècle avant notre ère et dont plusieurs sont inconnus par ailleurs, d’une part nous examinons le système d’abréviations, appliqué tant aux noms communs qu’aux noms propres, et d’autre part nous répertorions l’ensemble des signes employés par le scripteur et les classons suivant l’usage qu’il en fait, en vue de mieux caractériser la nature de l’écrit, qui pourrait correspondre à un exercice personnel.
Signes et abréviations dans l'Anonyme de Londres
Ricciardetto Antonio
2020-01-01
Abstract
Poursuivant nos recherches sur le texte, la mise en texte et le contexte de l’Anonyme de Londres (P.Lit.Lond. 165, Brit.Libr. inv. 137 ; Hermopolis ?, seconde moitié du Ier siècle de notre ère), qui ont abouti à la publication, à Liège, en 2014, puis à Paris, en 2016, de l’édition, accompagnée de la première traduction française, de cette pièce exceptionnelle pour notre connaissance des pratiques scribales, de la médecine et de la philosophie antiques, notamment parce que le texte autographe qu’elle contient expose et discute de nombreuses théories nosologiques, étiologiques et physiologiques, qui ont pour auteurs au moins vingt-cinq médecins et philosophes, dont peu sont postérieurs au IVe siècle avant notre ère et dont plusieurs sont inconnus par ailleurs, d’une part nous examinons le système d’abréviations, appliqué tant aux noms communs qu’aux noms propres, et d’autre part nous répertorions l’ensemble des signes employés par le scripteur et les classons suivant l’usage qu’il en fait, en vue de mieux caractériser la nature de l’écrit, qui pourrait correspondre à un exercice personnel.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.