La question est de savoir si l’espèce humaine peut être considérée comme un sujet de droit, ou bien si elle doit être considérée comme un objet de droit. En l’état actuel de la science juridique, quand on parle de sujet de droit, on se réfère à la personne physique ou à la personne juridique. Le problème est donc de savoir si, outre la personne physique et la personne juridique tertium datur, il est possible d’indiquer une nouvelle catégorie de sujet de droit qui reflète une réalité existant dans la nature avec sa propre identité, téléologiquement orientée vers son développement et dotée d’un statut biologique et ontologique propre. On peut affirmer qu’il n’existe pas une univocité sur la reconnaissance de l’espèce humaine comme un sujet de droit, comme il n’existe pas non plus une univocité sur sa reconnaissance comme un objet de droit. Mais, désormais, il est temps que l’espèce humaine, en tant qu’entité naturelle de substance rationnelle, dont l’identité est organisée dans un dessein évolutif qui lui est inhérent, se voie reconnaître le droit à la vie, à la santé, à l’identité, à l’intégrité et à la dignité.

L'Espèce humaine est-elle titulaire de droits?Actes de la Journée d'étude "L'Espèce humaine est-elle titulaire de droits?". Lecce, 02 mars 2006

PISANO', Attilio
2008-01-01

Abstract

La question est de savoir si l’espèce humaine peut être considérée comme un sujet de droit, ou bien si elle doit être considérée comme un objet de droit. En l’état actuel de la science juridique, quand on parle de sujet de droit, on se réfère à la personne physique ou à la personne juridique. Le problème est donc de savoir si, outre la personne physique et la personne juridique tertium datur, il est possible d’indiquer une nouvelle catégorie de sujet de droit qui reflète une réalité existant dans la nature avec sa propre identité, téléologiquement orientée vers son développement et dotée d’un statut biologique et ontologique propre. On peut affirmer qu’il n’existe pas une univocité sur la reconnaissance de l’espèce humaine comme un sujet de droit, comme il n’existe pas non plus une univocité sur sa reconnaissance comme un objet de droit. Mais, désormais, il est temps que l’espèce humaine, en tant qu’entité naturelle de substance rationnelle, dont l’identité est organisée dans un dessein évolutif qui lui est inhérent, se voie reconnaître le droit à la vie, à la santé, à l’identité, à l’intégrité et à la dignité.
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11587/341463
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