Etudier une œuvre en profondeur, c’est toujours la considérer dans son unité, sa totalité, mais aussi dans ses rapports, nous dirions ses relations de contiguïté avec les autres, c’est prendre en charge leurs éven- tuelles mais néanmoins probables correspondances ou accointances d’une part, et divergences d’autre part. Aussi, il nous semble pour qui cherche à « entrer » dans l’œuvre de Salah Stétié, poète d’origine libanaise et de langue française, qu’il n’y aurait d’autre méthode que celle d’écouter sa voix singulière (de saisir son ori- ginalité) ; mais également de s’engager dans une lectu- re comparatiste, et de s’ouvrir aux œuvres de Bonnefoy par exemple, de Rilke, Novalis, Schehadé ou Adonis. Cette ouverture, elle est essentielle, dans la mesure où la poésie de Stétié tente justement de concilier poésie oc- cidentale et poésie orientale, de créer un dialogue, un pont entre deux cultures. Surtout, elle nous paraît indis- pensable du fait que cette poésie est encore relativement peu connue et de premier abord souvent hermétique et obscure. S’ouvrir à la littérature arabe, française ou autre, c’est en quelque sorte éviter le risque de passer outre la richesse de cette œuvre, et pour nous, qui sommes ame- nés à l’analyser dans ses plis et replis, de proposer un tra- vail pertinent, et nous l’espérons intéressant.

Poésie et permanences. Lire Salah Stétié

ANNESE, Venanzia
2008-01-01

Abstract

Etudier une œuvre en profondeur, c’est toujours la considérer dans son unité, sa totalité, mais aussi dans ses rapports, nous dirions ses relations de contiguïté avec les autres, c’est prendre en charge leurs éven- tuelles mais néanmoins probables correspondances ou accointances d’une part, et divergences d’autre part. Aussi, il nous semble pour qui cherche à « entrer » dans l’œuvre de Salah Stétié, poète d’origine libanaise et de langue française, qu’il n’y aurait d’autre méthode que celle d’écouter sa voix singulière (de saisir son ori- ginalité) ; mais également de s’engager dans une lectu- re comparatiste, et de s’ouvrir aux œuvres de Bonnefoy par exemple, de Rilke, Novalis, Schehadé ou Adonis. Cette ouverture, elle est essentielle, dans la mesure où la poésie de Stétié tente justement de concilier poésie oc- cidentale et poésie orientale, de créer un dialogue, un pont entre deux cultures. Surtout, elle nous paraît indis- pensable du fait que cette poésie est encore relativement peu connue et de premier abord souvent hermétique et obscure. S’ouvrir à la littérature arabe, française ou autre, c’est en quelque sorte éviter le risque de passer outre la richesse de cette œuvre, et pour nous, qui sommes ame- nés à l’analyser dans ses plis et replis, de proposer un tra- vail pertinent, et nous l’espérons intéressant.
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