ent – à partir des Meditationes de prima philosophia de 1641, fait l’objet de croissant intérêt de René Descartes dans le contexte de sa correspondance avec la princesse Élisabeth de Bohême. L’intense correspondance que le philosophe nourrira, à partir de 1643, avec Élisabeth se présente en tant qu’un parfait laboratoire de la pensée – selon l’expression efficace de Jean-Robert Armogathe – dans lequel le thème de l’union est explicité et s’ouvre vers de nouveaux et originals développements par rapport aux Meditationes : il suffit d’évoquer ici, à titre d’exemple, la réflexion sur les trois notions primitives exposée à Élisabeth dans la lettre du 21 mai 1643. Dans ce contexte, un aspect particulièrement pertinent est celui du phénomène des passions, traité dès le début de la correspondance. L’écriture des Passions de l’âme ne fera que signaler le point d’arrivée d’un long parcours, pendant lequel la pensée du philosophe est nourrie par l’échange épistolaire avec la princesse de Bohême. Outre la correspondance avec Élisabeth, il prendra en compte d’autres parties des correspondances ayant comme thème l’union, par exemple, celle avec Regius (1641-1642) et celle avec Henry More (1648-1649).

Le débat sur l’union dans les lettres de René Descartes: un esquisse

Giulia Belgioioso
Membro del Collaboration Group
;
Massimiliano Savini;RENAULT, LAURENCE;Igor Agostini;
2015-01-01

Abstract

ent – à partir des Meditationes de prima philosophia de 1641, fait l’objet de croissant intérêt de René Descartes dans le contexte de sa correspondance avec la princesse Élisabeth de Bohême. L’intense correspondance que le philosophe nourrira, à partir de 1643, avec Élisabeth se présente en tant qu’un parfait laboratoire de la pensée – selon l’expression efficace de Jean-Robert Armogathe – dans lequel le thème de l’union est explicité et s’ouvre vers de nouveaux et originals développements par rapport aux Meditationes : il suffit d’évoquer ici, à titre d’exemple, la réflexion sur les trois notions primitives exposée à Élisabeth dans la lettre du 21 mai 1643. Dans ce contexte, un aspect particulièrement pertinent est celui du phénomène des passions, traité dès le début de la correspondance. L’écriture des Passions de l’âme ne fera que signaler le point d’arrivée d’un long parcours, pendant lequel la pensée du philosophe est nourrie par l’échange épistolaire avec la princesse de Bohême. Outre la correspondance avec Élisabeth, il prendra en compte d’autres parties des correspondances ayant comme thème l’union, par exemple, celle avec Regius (1641-1642) et celle avec Henry More (1648-1649).
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